Samedi 27 juillet : étape 8.

Camping des Frasserands (9h15) - Chamonix Gîte la Montagne (16h30)

Dénivelé : + 968m  / - 477m

Grand beau temps. 

[Nathalie raconte]

C’est ma fête !

Je me lève après tout le monde, vers 7h30, pas en très bon état, alcool+anti-inflammatoires obligent. Du coup, je ne peux pas bien profiter du petit déj’ royal qui est sur la table : pains au chocolat, jus de fruits, excellent quatre-quarts, à ce qu’il paraît.

Nicolas jubile, parce que sa tente simple toit n’est pas mouillée de condensation à l’intérieur, pour une fois… J’entends vaguement Laurie parler d’une histoire de fou dans un train : une vieille peau qui pique la place d’un type en faisant montre de l’insolence la plus éhontée.

Départ 9h15, le temps que Priscilla et Seb, guère matinaux aujourd’hui, rangent toutes leurs affaires. Il faut rejoindre le GR un peu plus haut : nous nous sommes décidés pour l’ascension vertigineuse des fameuses échelles aux aiguilles d’Argentière.

Montée rude pendant 1h30, plein soleil et pleine foule, sans doute tous les vacanciers du coin qui se sont passés le mot. Pause avant les échelles, prétexte à une galerie de portraits des « super-randonneurs »… De toute façon, ça bouchonne dans les échelles… et ça ne s’arrange pas quand Aline s’y met, alors que Priscilla, elle, se prend pour la reine du monde sur les barreaux… Mais c’est une ascension qui n’en finit pas et ces rondins que je redoute tant semblent se multiplier au fur et à mesure que je les avale.

Petit détour vers l’un des lacs des Chéserys. Baignade obligée, Guillaume le premier, dans une eau réfrigérante, sauf pour Laurie, Alexis et Seb qui font la fine bouche. Priscilla (grâce à la fameuse technique du cri-rentre-dedans à n’importe quelle température) s’échappe à l’autre bout du lac avec Nicolas et n’a pas l’air de comprendre pourquoi l’eau, soudain, est plus chaude. Nicolas avait visiblement bu un peu trop de jus de fruits au petit déj’… Mais les cheveux de Priscilla ont toutes les chances d’en ressortir plus soyeux… parce qu’elle le vaut bien !

Repas au bord du lac : pain frais, pâté, saucisson, saladières, pommes, bananes, 4-quarts, …et carottes ! à la plus grande joie d’Aline.

Redépart, en direction du Lac Blanc ; courte pause au lac qui le précède, d’où la vue est magnifique sur le massif du Mont-Blanc. Arrivée au St-Tropez du Lac Blanc (2352 m) : « c’est la plage » (Priscilla). Eau curieusement non potable, on décide de tenter une expérimentation gastronomique : il faudra attendre 30 min pour goûter l’eau du lac micropurifiée. En attendant, longue pause tandis que Guillaume erre comme une âme en peine à la recherche de la photo du siècle ! En redescendant, Seb a l’air de bien plaire à 2 dames qui le harcèlent de questions sur le TMB. Photo de groupe devant le Mont-Blanc et la Mer de Glace qu’on attendait de voir depuis le premier jour… Dégustation des micropurs : ça n’est pas pire que l’eau de Paris !

Descente : c’est la dernière… mais elle est pleine de pièges et sans nous en rendre compte (parce que je papote, comme d’habitude), Alexis et moi nous retrouvons sur une variante extrêmement technique (genre GR20), alors qu’à 50 m un peu à notre gauche, Aline fait une petite promenade de santé sur une véritable autoroute…A ce que dit Guillaume, Laurie et Priscilla discutent chiffons pendant ce temps… Juju et Guigui se félicitent des performances de chacun d’entre nous.

Puis c’est la queue au téléphérique La Flégère (1875 m) - Les Praz de Chamonix. Eclaboussures à une fontaine, retour à pied au gîte « La Montagne ».

Julien, Priscilla et Nicolas vont chercher les voitures à Notre Dame de la Gorge : bonheur de la vitesse, du confort des sièges molletonnés et de la musique. Douche bienvenue pour tout le monde. Comptes précis dans l’esprit sportif du tour. Sortie à Chamonix-centre pour une pizzeria très arrosée et enjouée… pour ma fête, « dans mon sac, il y a les chaussettes d’une semaine de Guillaume, les bleues dans les blanches, le palmier d’Alexis, un sucre d’Aline, 2 verres de vin rouge cul sec de Julien, le bout de saucisson de Laurie, le shampooing-douche vide de Priscilla, un bonbon à la banane de Seb, et la note à régler pour le resto de Nicolas ». Mais de toute façon, Nico a toujours la même veine : le resto ne lui a pas compté sa pizza…

Dernière galerie de portrait en noir et blanc : ce sont les adieux au TMB, sniff…

A l’année prochaine pour le GR20, avec la guitare de Nicolas !

[fin de soirée, Laurie raconte]

Notre retour dans le dortoir du chalet la Montagne est vite empoisonné par les odeurs émanant des chaussures de Priscilla et Nicolas (surtout de Nicolas). Petit mot sur le répondeur de Guen pour lui faire regretter les éboulis du TMB. Nico appelle sa copine à minuit et demi… Dodo malgré les odeurs.